Exemple de présentation des résultats
Quelques exemples de présentation de résultats attendus dans le rapport.

Exemple de répartition en pourcentage massique
de niveaux granulométriques

Comparaison des compositions de 2 campagnes |
Evaluation de la précision des résultats
La construction des intervalles de confiance, calculés à partir de la variance et du nombre d’échantillons, permet de compléter les analyses ci-avant.
La construction des intervalles de confiance impose de connaitre la loi qui régit la distribution des données, en particulier si celles-ci répondent à une loi normale ou non (données gaussiennes, distribution équilibrée autour de la moyenne). En fonction de cela, l’intervalle est respectivement calculé soit avec le quantile de Student, soit avec l’inégalité de Bienaymé Tchebychev.
La normalité des données peut être testée par exemple avec le test de Shapiro Wilk. Cependant, pour un nombre d’échantillons :
- < 10 => le test est susceptible d’indiquer que les données sont gaussiennes alors qu’elles ne le sont pas, on considèrera par défaut qu’elles ne le sont pas et on utilisera l’inégalité de Bienaymé Tchebychev
- 10 < n < 30 => le test est appliqué et la méthode de calcul idoine est utilisée
- > 30 => c’est la loi des grands nombres qui s’applique et on utilisera systématiquement les quantiles de Student
Plus ces intervalles seront réduits, plus les résultats seront fiables et robustes. Ces résultats peuvent être présentés sous la forme suivante :

Présentation de composition moyenne avec intervalles
de confiance |
Matrice de conversion sec/humide
Pour le tri des OMr, deux méthodes de tri sont possibles, l’une sur produits humides et la seconde sur produits secs. Il est important de bien indiquer dans le rapport la méthode choisie, et, si possible, la démarche qui a conduit à ce choix. Une composition ne peut être présentée sans que la méthode de tri n’apparaisse car les résultats des deux méthodes ne peuvent être comparés en l’état.
S’il est nécessaire de faire des comparaisons avec des données obtenues selon l’une des deux méthodes, il faudra convertir les résultats donnés par le tri sur sec en « résultats sur humide » ou inversement. Cette conversion se fera en utilisant une matrice développée à cet effet (disponible sur demande auprès de l’AFNOR).
Les données nécessaires à son utilisation sont la composition de l’échantillon (sur sec ou humide) et le taux d’humidité de ce dernier.
Si le taux d’humidité d’un échantillon n’est pas connu, la conversion n’est pas possible. De même, la conversion n’est pas possible si la grille de tri ne correspond pas à celle de la matrice de conversion. En outre, à l’usage, il apparaît que les données de référence de cette matrice mériteraient d’être affinées dans la mesure où les retours d’expérience donnent des résultats parfois sujets à interrogation. |